DPE classe B : Spécificité, conseils et optimisation de votre logement

Le DPE est en quelque sorte la fiche d’identité d’un logement proposé en vente ou en location, avec ses échelles de couleur et ses étiquettes encore appelées classes. Ces dernières vont de A à G, bien que quelques-unes devraient disparaître dans la lutte contre les passoires thermiques.

Ces lettres sont accompagnées d’un code couleur allant de vert à rouge. Cela vous permet de voir, en quelques secondes, dans quelle catégorie se situe le logement que vous souhaitez acquérir et les éventuels coûts qu’il entraînera en cas de rénovation.

S’il a été mis en place en 2006, le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été revu en 2021. Cette révision permet notamment d’intégrer un nouveau plan de lutte contre les logements trop énergivores avec un nouveau mode de calcul plus précis et plus contraignant. Depuis cette date, le DPE se scinde en deux : une partie concernant l’étiquette énergétique, qui définit la consommation du logement en énergie, et l’étiquette climat qui, quant à elle, exprime la quantité de gaz à effet de serre que dégage ledit logement.

La classe B du DPE est très bien placée, et elle représente, avec la classe A, la classification des logements dits de basse consommation.

Elle concerne bien souvent des logements neufs. Pour atteindre cette classe, il faut que la consommation énergétique du logement soit comprise entre 70 et 110 kWh par mètre carré et par an. De même, les émissions de gaz à effet de serre sont soumises à une fourchette, celle-ci se tenant entre 7 et 11 kg de CO² (ou équivalent) par mètre carré et par an.

Comme la classe A, la classe B vous assure un habitat confortable, efficace et considéré comme faisant partie des moins polluants.

Avec la lutte contre les passoires thermiques, il est prévu que les logements, pour être éligibles à la location, devront avoir la classe minimale D. En effet, les classe E, F et G sont amenées à disparaître, dès 2025 pour les étiquettes G. Vous l’aurez compris, résider dans un logement classé B, vous vous assurez un coup d’avance sur la législation tout en restant à la meilleure place dans l’économie d’énergie. Enfin, la classe B vous permet d’avoir un logement plus respectueux de l’environnement.

La réalisation d’un audit énergétique, une valeur sûre

En effet, si vous visez la classe B pour votre logement, il vous faudra faire réaliser un audit énergétique avec un professionnel. Celui-ci vous permettra de faire le point sur la performance énergétique du logement et de passer au crible les différentes caractéristiques thermiques de votre logement dans le but de déterminer les travaux éventuels pour l’amélioration de votre DPE.

L’audit est une étude précise de la structure du logement avec un diagnostic sur site qui prend alors en compte l’isolation, le système de chauffage, la ventilation, l’éclairage et la production d’eau chaude. Une fois cette analyse effectuée, vous aurez des préconisations de travaux à effectuer pour que ce dernier ait une meilleure efficacité énergétique.

Plusieurs points clés sont à prendre en compte lorsque vous souhaitez changer de classe énergétique au DPE, et il peut être intéressant d’opter pour une rénovation globale afin de constater au mieux les améliorations apportées au logement. Quel que soit votre choix, une rénovation par gestes ou une rénovation globale, les points essentiels sont : 

• l’isolation des sols et planchers, des murs, des combles et des menuiseries, comme par un passage au double ou triple vitrage ;
• le système de chauffage qui doit être porté par les équipements de haute performance et haut rendement, voire opter pour une installation fonctionnant à l’énergie renouvelable telle qu’une pompe à chaleur par exemple, ou une chaudière biomasse ;
• la production d’eau chaude sanitaire, en changeant votre vieux chauffe-eau ;
• la ventilation mécanique de votre logement (VMC) ui peut alors se décliner en deux dispositifs pour atteindre la classe B du DPE : la VMC hygroréglable (qui contrôle l’humidité de l’air en plus de son flux) ou la VMC double flux.

Et pour ces travaux, y a-t-il des aides ?

Ce n’est un secret pour personne : les travaux de rénovation chiffrent vite. Pour vous soutenir dans votre démarche, plusieurs aides ont été mises en place. Vous trouverez notamment : 

• MaPrimeRénov’ qui s’intéresse aux ménages voulant faire des travaux par gestes, complétée de son Parcours Accompagné qui, lui, vise les travaux de rénovation globale ou rénovation d’ampleur ;
• Les certificats d’économie d’énergie, que vous pouvez trouver auprès de votre fournisseur d’énergie ;
• L’éco-prêt à taux zéro qui vous permet d’emprunter jusqu’à 50 000 €, et ce, avec un taux d’intérêt nul.