À quoi correspond la classe D du DPE ?
Le DPE propose une classification à partir d’un code couleur et de lettres, allant de A, pour les logements basse consommation, à G, pour les “passoires thermiques”, des logements très énergivores et polluants.
La classe D est, pour l’instant, une classe intermédiaire et est la plus répandue de l'hexagone en représentant un peu plus de 32% du parc immobilier français. Elle est aujourd’hui considérée comme ni très performante, ni trop mauvaise, avec une consommation relativement maîtrisée.
Pour évaluer la performance énergétique de votre logement, il faut faire appel à un diagnostiqueur professionnel certifié qui va mesurer cette dernière. Une analyse est faite, et elle concerne un état des lieux technique prenant en compte le système de chauffage, l’isolation, la production d’eau chaude sanitaire, mais aussi la ventilation et la structure de votre habitation. Toutes les données relevées sont alors traitées et donnent une évaluation de votre logement par rapport à sa consommation et à ses émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, vous avez toutes les clés en main et les pistes pour améliorer la performance énergétique du bâti et vous pourrez alors réaliser les travaux nécessaires si vous souhaitez “sauter des classes”.
Quelle est la consommation d’un logement classé D au DPE ?
Pour avoir l'étiquette ou la classe D, un logement doit avoir une consommation se situant entre 180 et 249 kilowattheures par mètre carré et par an, et ses émissions de gaz à effet de serre ne doivent pas dépasser les 49 kg de CO2 ou équivalents par mètre carré et par an.
S’il s’agit aujourd’hui d’une classification moyenne, il est prévu qu’elle devienne l’étiquette minimale d’ici à 2034, date butoir de la lutte contre les passoires thermiques où les classes E, F et G devraient être interdites à la location.
Améliorer la performance d’un logement classé D, comment ça marche ?
La classe intermédiaire qu’est la classe D ne nécessite pas forcément de gros travaux pour être améliorée et les travaux énergétiques les plus fréquents sont :
- l’isolation des combles et du sol pour éviter toute déperdition thermique potentielle ;
- le changement d’un des postes les plus consommateurs de logement : le chauffage. En effet, vous pouvez changer de classe énergétique en optant pour un système plus écologique et moins énergivore comme un chauffage au bois ou une pompe à chaleur ;
- le remplacement de votre ventilation pour passer par exemple sur une VMC double flux ;
- l’amélioration des fenêtres et des portes en passant au double ou triple vitrage.
Tous ces gestes peuvent vous faire passer d’une classe énergétique D à une classe C.
Vous pouvez identifier les travaux à réaliser en priorité grâce à un audit énergétique qui met en évidence les points faibles de votre logement.
Réduire sa consommation dans un logement classé D pour l’optimiser
Lorsque le DPE a été réalisé, vous avez accès à une énumération des rénovations possibles et à des conseils pour que vous puissiez réaliser des économies d’énergie.
Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre les recommandations de l’ADEME telles que l’utilisation d’un éclairage basse consommation et une baisse du chauffage avec une température moyenne d’environ 19°C. De même, pensez à aérer votre logement pendant une quinzaine de minutes, et ce, quotidiennement, et n’hésitez pas à installer des volets et des rideaux. Enfin, nettoyer régulièrement votre VMC, votre clim ou votre installation de chauffage, notamment les radiateurs, peut vous permettre de garder vos équipements à leur rendement maximum.
De fait, des petits gestes simples, comme ceux cités plus haut ou encore le débranchement de vos appareils en veille, peuvent vous permettre de faire des économies sur votre facture d’énergie.
Vous pouvez aussi faire des économies en changeant de fournisseur pour vous tourner vers celui qui vous fera la meilleure offre en fonction de vos besoins. Par exemple, Alpiq vous propose une remise sur le prix du kilowattheure par rapport au tarif réglementé tout en vous assurant une offre d'électricité personnalisable à laquelle vous pouvez intégrer une part d’énergie verte.
La rénovation, oui, mais à quel prix ?
Afin de réduire au maximum la présence de passoires thermiques dans le parc immobilier, les pouvoirs publics mettent à votre disposition plusieurs aides à la rénovation, prenant en compte l’âge de votre logement, sa structure et la nature de votre projet. Parmi les différentes aides, vous pourrez trouver :
- MaPrimeRénov’ dont le montant est calculé en fonction de vos revenus et des actes que vous souhaitez mener sur votre logement ;
- Les certificats d’économie d’énergie, qui représentent une aide dont vous pouvez bénéficier en vous rapprochant de votre fournisseur d’énergie ;
- L’éco-prêt à taux zéro qui vous permet de bénéficier d’un prêt avec un taux d’intérêt nul ;
- La TVA à taux réduit, de 5,5% à 10% ;
- Des aides territoriales qui peuvent être proposées dans votre région, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre mairie pour savoir la nature et le montant de ces dernières.
Pour prétendre à ses aides, il vous faudra faire appel à un professionnel qualifié d’artisan RGE et des conditions sont à respecter dans les différents dispositifs proposés.