Pourquoi choisir l'autoconsommation solaire ?

L’autoconsommation solaire fait face à un véritable essor. Selon Enedis, en 2015, on comptait seulement 3 000 installations d’autoconsommation photovoltaïque contre 100 000 en 2021. Cet engouement pour les panneaux solaires s’explique facilement. Il permet aux ménages de réduire leurs factures énergétiques et de s’engager dans la transition énergétique. Alpiq vous dit tout sur cette nouvelle façon de consommer l’électricité ! 

Qu’est-ce que l’autoconsommation ?

Comme son nom l’indique, l’autoconsommation consiste en l’utilisation de l’énergie que vous produisez. Pour l’autoconsommation solaire, il s’agit de l’énergie produite grâce aux panneaux photovoltaïques installés sur votre toit. En consommant votre propre électricité, vous réduisez la part que vous achetez à votre fournisseur. C’est un moyen de rendre votre logement plus autonome en énergie.  

En général, vous consommez une part de cette énergie et revendez au réseau le surplus non consommé. L’autoconsommation avec batterie étant encore très chère, vous signez tout de même un contrat d’électricité avec un fournisseur. Cela vous permet d’avoir de l’électricité du réseau lorsque vos panneaux ne produisent rien (la nuit, par exemple).

Pour faire un parallèle, c’est comme lorsque l’on fait pousser des légumes dans son potager. On peut les consommer soi-même ou les partager avec ses voisins. Pour autant, on continue la plupart du temps à s’approvisionner au supermarché ou au marché.

Bon à savoir : En complément de l’électricité produite par vos panneaux solaires, vous pouvez opter pour un contrat d’électricité verte. Chez Alpiq nous disposons de nos propres centrales de production d’électricité. Nous vous assurons une électricité verte issue de l’énergie solaire, hydraulique ou éolienne, moins chère que le tarif réglementé d’EDF. 

Pourquoi les Français se tournent-ils vers l’autoconsommation photovoltaïque ?

L’autoconsommation présente plusieurs avantages, tant environnementaux que financiers.

Une baisse de la facture d’électricité 

Premièrement, on peut réduire sa facture d’électricité. D’après Enedis, « Chez le client habitant un logement individuel, la part d’autoconsommation se situe aux environs de 20 % ». L’électricité non consommée peut être revendue au réseau en obligation d’achat (OA Solaire). Ce contrat de revente permet de générer un revenu passif et de rentabiliser rapidement l’installation photovoltaïque. 

Rendre son logement plus écologique

En se lançant dans ce processus, on participe au développement des énergies renouvelables. Ce geste s’inscrit dans la transition énergétique.

Cela permet au bien immobilier de prendre de la valeur. Cela constitue un argument de vente. En effet, d’après une étude SeLoger, « près de 9 acheteurs sur 10 veulent un logement écologique et économique ».

Comment choisir son panneau solaire ?

Pour bénéficier de l’autoconsommation, il faut mettre en place un système de production d’énergie solaire. Là, plusieurs choix s’offrent à vous, notamment sur le type de panneaux solaires que vous voulez installer.

Celui-ci est composé de cellules photovoltaïques qui créent de l’électricité après avoir été en contact avec le rayonnement solaire. Vous pouvez opter pour :

  • Un panneau solaire monocristallin, composé d’un unique cristal de silicium. Cette installation a l’avantage d’être plus performante, bien que le prix soit plus élevé. 
  • Un panneau solaire multicristallin, composé de plusieurs cristaux de silicium. Son prix est plus abordable.

À noter : un panneau solaire n’est pas éternel. Sa durée de vie est généralement comprise entre 20 et 30 ans. Heureusement, ils peuvent dans la majorité des cas être recyclés.

Choisir la bonne puissance

La puissance de l’installation est mesurée en kWc (kilo-Watt-crête). Un Wc correspond à la puissance atteinte par un panneau  soumis à un ensoleillement de 1.000 W/m2 à 25°C.

Choisir la bonne puissance de votre installation permet de bien répondre à vos besoins de consommation. Sous-estimée, vous risquez de produire peu. Si vous la surestimez, votre installation risque de vous couter plus cher et donc d’être plus difficile à rentabiliser. 

 Pour bien dimensionner votre installation, il est conseillé de prendre en compte :

  • Votre consommation électrique. Plus vous consommez, plus vous aurez besoin d’une installation puissante ; 
  • La surface de votre toiture
  • L’ensoleillement de votre région

La plupart du temps, les ménages optent pour une installation inférieure ou égale à 3 kWc. En général, les installateurs vous proposent de faire un bilan solaire ou tout autre simulation pour connaître votre potentiel, vos besoins et ainsi choisir la meilleure installation pour votre profil.

Les aides à l’autoconsommation

L’État français encourage les ménages à se tourner vers des énergies renouvelables. Il a ainsi mis en place différents dispositifs d’aide, notamment pour aider ceux qui se lancent à financer les travaux. 

La revente du surplus

C’est notamment le cas avec la revente de surplus qui vous permet de gagner de l’argent en revendant l’électricité produite en trop. Le montant est fixé tous les trimestres, via un arrêté. 

Actuellement, le tarif de rachat en revente du surplus est fixé à 0,10 € par kWh produit pour les installations de moins de 9 kWc. 

La prime à l’autoconsommation 

Ce dispositif s’adresse aux particuliers et aux professionnels qui ont mis en place des panneaux photovoltaïques et optent pour une autoconsommation avec vente de surplus. Le montant de cette aide dépend de la puissance de l’installation, jusqu’à 100 kilowatt-crête (kWc). Le montant total de cette aide est divisé en cinq et une partie est versée chaque année. 

Puissance de l’installation photovoltaïque

Montant total de l’aide versée pour chaque kWc installé

3 kWc

430 €

9 kWc

320 €

Bénéficier d’un taux de TVA réduit

Il est également possible de bénéficier d’un taux de TVA réduit pour les installations photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 3kWc. Ce taux passe de 20 à 10%. 

Des aides locales

Vous pouvez peut-être bénéficier d’aides mises en place par vos collectivités locales. Renseignez-vous auprès de votre mairie, département ou région.

Bon à savoir

Dans la plupart des cas, vous devez faire appel à un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour pouvoir bénéficier de ces aides. Notez également que certains de ces dispositifs sont cumulables entre eux !

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