MaPrimeRénov' : plus avantageuse selon la ville ?

C’est en 2020 que MaPrimeRénov’ a vu le jour et a remplacé le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Il s’agit d’une aide publique qui s’adresse à tous les propriétaires et copropriétaires de logements déclarés en tant que résidence principale dont la construction remonte à plus de 15 ans. Cette aide est dédiée aux travaux de rénovation entrepris pour améliorer la performance énergétique des logements et leurs propriétaires auxquels elle est attribuée.

En 2024, MaPrimeRénov’ se décline en plusieurs volets dont le parcours accompagné, le parcours par gestes et MaPrimeRénov’ copropriétés.

Si vous pouvez bénéficier de MaPrimeRénov’, il se peut que vous soyez aussi éligible à d’autres aides cumulables telles que l’éco-prêt à taux zéro, la TVA à taux réduit ou encore le dispositif de certificats d’économie d’énergie.

En revanche, MaPrimeRénov’ est une aide sous conditions, avec un plafond effectif en fonction de vos revenus. En d’autres termes, plus vos revenus sont hauts, plus le montant de MaPrimeRénov’ qui vous sera attribué sera bas. L’Anah classifie les foyers en quatre catégories comme “très modestes”, “modestes”, “intermédiaires” et “supérieurs”.

Certaines métropoles des départements et régions de France proposent elles aussi des aides à la rénovation, notamment pour pallier la problématique des passoires thermiques. En effet, ces dernières peuvent se transformer en frigo l’hiver, de quoi faire exploser vos factures, et en véritable four l’été. Les passoires thermiques ont été la cible du gouvernement au cours de ces dernières années, notamment pour lutter contre la surconsommation énergétique afin de contribuer aux objectifs de la transition énergétique.

Les collectivités locales qui proposent ces aides, qu’elles soient au niveau départemental ou régional, versent ces primes supplémentaires aux propriétaires qui souhaitent rénover leur logement. En revanche, ce sont les élus qui choisissent les travaux à financier et le montant des subventions allouées. C’est ainsi que les aides peuvent différer d’une métropole à une autre. Par exemple, une commune telle que Brest va se concentrer sur les travaux d’isolation là où une commune telle que Tours fera en sorte de venir en aide aux foyers les plus modestes.

Ithaque, un bureau d’étude thermique, a effectué une classification des métropoles françaises où les habitants peuvent potentiellement faire une demande d’aide importante en ce qui concerne la rénovation globale de leur logement.

Certaines des métropoles proposent des aides cumulables qui ne sont pas soumises à un plafond de revenus. C'est ainsi qu’à Rouen, Lyon, Rennes et Nantes, par exemple, vous pouvez bénéficier d’aides non négligeables, peu importe si vous êtes considéré comme un foyer modeste ou intermédiaire. En revanche, de manière générale, les aides peuvent être un peu moins généreuses lorsque les foyers détiennent des revenus qui les font atteindre la classe des foyers dits supérieurs. Si la somme est moindre, les foyers ne sont pas pour autant exclus du dispositif et peuvent faire une demande auprès de la collectivité qui gère la budgétisation au sein de leur commune.

Exemples de villes où des aides plafonnées sont proposées

Bien évidemment, si ces aides sont cumulables au dispositif de MaPrimeRénov’ et qu’elles sont moins soumises aux conditions de revenus, elles restent plafonnées, avec un montant maximum proposé par la collectivité.

Pour faire le point sur ces collectivités, voici dix exemples de métropoles qui proposent des aides et le montant de leur plafond : 

• Rouen, 17 800 €
• Nice, 17 000 €
• Lyon, 16 700 €
• Rennes, 16 000 €
• Nantes, 15 250 €
• Grenoble, 10 600 €
• Toulouse, 10 500 €
• Strasbourg, 9 500 €
• Bordeaux, 7 800 €
• Clermont-Ferrand, 4 300 €