Prix de l'énergie : quels changements en 2023 ?

Les tarifs réglementés de vente de gaz naturel ont définitivement été supprimés au 1^er juillet 2023, mettant ainsi fin au bouclier tarifaire pour le gaz. 

Pour aider au mieux les consommateurs à comparer les offres de gaz naturel disponibles, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie, chaque mois, un prix de référence. 

Voici, à titre d’information, le prix repère de vente du gaz pour le mois d’août 2023 (sur la zone GRDF).

Mis en place en réponse à la crise de l’énergie, le bouclier tarifaire a bloqué les tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz entre novembre 2021 et décembre 2022. Il a aussi mis en place un gel des tarifs réglementés de l’électricité jusqu’en février 2023, après une hausse de 4% en février 2022. Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire est prolongé avec de nouvelles modalités. 

Le prix du gaz 

Le tarif réglementé du gaz a subi une augmentation de 15 % en janvier 2023. Voici, à titre d’information, le prix du TRV de gaz applicable entre le 1^er janvier 2023 et le 30 juin 2023.

Le prix de l’électricité 

Le tarif réglementé de l’électricité enregistrait lui aussi une hausse de 15 % au 1er février 2023. Soit une augmentation bien plus faible que la proposition formulée par la CRE qui évaluait l’augmentation du TRV à + 99,36 % TTC, pour les tarifs bleus à destination des clients particuliers.

Les tarifs réglementés ne sont pas les seuls à évoluer. Alors que les prix de l’énergie sur les marchés ont enchaîné les vagues d’augmentation en 2021 et 2022, l’année 2023 semble s’ouvrir sur une accalmie. 

Le prix du MWh de gaz sur les marchés de gros était porté à 136 euros en moyenne à la mi-décembre 2022, contre 55 euros le lundi 16 janvier 2023. De son côté, le prix de l’électricité baisse également. Sur le marché spot, selon les données de RTE, Il est passé de 481,35 euros le MWh, le 16 décembre à 142,88 euros, le 16 janvier 2023. 

Ce recul des prix, encore récent, est peu perceptible par les consommateurs. En effet, les fournisseurs n’ont pas encore eu le temps de le répercuter sur leurs offres. Si la baisse continue, les offres d’énergie devraient suivre, soulageant ainsi les particuliers et les professionnels.

A priori non. Pour rassurer les ménages, le gouvernement fait savoir qu’« il n'y a pas de rattrapage annoncé en 2024 à supporter par les ménages, le manque à gagner pour les énergéticiens devant être pris en charge par l'État ». Mais, encore une fois, impossible de prédire les évolutions à venir avec certitudes. 

Afin de protéger leur pouvoir d’achat, les ménages sont invités à mettre en place des écogestes pour réduire leur consommation d’énergie. Cela peut passer, par exemple, par : 

• L’extinction des appareils en veille, qui permet de faire jusqu’à 15% de gain sur la facture d’électricité selon l’Ademe ; 
• La baisse de la programmation des radiateurs à 19°C environ. Un degré en moins  au thermostat induit jusqu’à 7% d’économies d’énergie sur la facture de chauffage ; 
• L’entretien de la chaudière à gaz qui peut se traduire par 12% de diminution de la consommation de l’appareil. 

En outre, les consommateurs sont engagés à mener des travaux de rénovation. Face aux hausses des prix de l’énergie, le gouvernement continue de proposer aux ménages un certain nombre de dispositifs pour les y aider : MaPrimeRévov’, MaPrimeRénov’ Sérénité, l’éco-prêt à taux zéro, etc.