Une production d'énergie qui repose sur des matières fossiles
Bien qu’il soit dit “naturel”, le gaz reste une énergie fossile et garde un caractère épuisable. La France a cessé l’exploitation de gaz et importe ce dernier de la Norvège, de la Russie et d’Algérie. En plus de ne pas être renouvelable, le gaz dégage du méthane lors de son extraction, s’échappant dans l'atmosphère. Si ce dernier y reste moins longtemps, l’effet de serre qu’il provoque est 20 fois supérieur à celui du CO2.
L’électricité elle-même n’est pas une énergie fossile, mais sa production peut parfois reposer sur la combustion de produits qui quant à eux le sont tels. On retrouve par exemple le charbon ou encore le gaz. En France, 75% de la production d'électricité sont issus du nucléaire. Si elle est en déclin sur les dernières décennies et sert d’appoint pour alléger le réseau lorsque celui-ci est en saturation, la production à base de charbon, de produits pétroliers et de gaz existe toujours par le recours aux centrales thermiques.
La production d’énergie, de manière générale, repose sur les énergies fossiles. La problématique est donc le rejet de gaz à effet de serre, dont le CO2 et le méthane.
Favoriser l’énergie renouvelable pour sortir du fossile
Alors que la demande en énergie est toujours plus forte, la conscience collective, qui s’éveille pour le climat et contre son dérèglement, appelle à la sortie des énergies fossiles. Pour ce faire, il faut favoriser l’énergie renouvelable via l’exploitation de parcs d’énergie renouvelable comme l’éolien, le solaire, de centrales hydroélectriques, etc.
Alpiq, fournisseur et producteur, propose une offre économique incluant de l’énergie verte, n’hésitez pas à y regarder de plus près.
Comment le changement climatique impacte la production d’énergie renouvelable ?
Selon le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), si la température moyenne dépasse les 2°C d’augmentation, les dégâts seront irréversibles. Ce réchauffement est, pour le groupe, une situation indiscutable, et il est vrai qu’il n’est pas si difficile de le constater au quotidien (fonte des glaces, hivers plutôt tempérés, etc.), et pour faire face à ce changement, il faudrait faire de l’énergie verte une industrie, bien que celle-ci dépende des conditions climatiques.
Si les phénomènes météorologiques se multiplient, comme les tempêtes, les canicules, etc., ils sont les symptômes d’un dérèglement. De fait, il peut s’avérer compliqué de faire de ce climat modifié une base certaine sur laquelle puiser notre énergie. S’il est de plus en plus difficile de mettre en place une projection météo sur plusieurs années, voyons comment ces événements et le changement climatique impactent la production des énergies renouvelables.
Les différentes vagues de froid
Même si ça ne semble pas logique au premier abord, le réchauffement de la planète et le dérèglement climatique peuvent entraîner de la neige, de la pluie et des vagues de froid. Pourquoi ? Parce que la chaleur, en faisant fondre les glaces et la neige, entraîne une présence excessive d’humidité, et la vapeur dans l’atmosphère augmente. Cette vapeur, une fois montée en atmosphère, est refroidie par détente et retombe sous forme de pluie ou de neige, provoquant des précipitations plus nombreuses.
La problématique de ces vagues de froid, c’est qu’elles entraînent à leur tour une plus grande consommation d’énergie, notamment pour le chauffage, qui peut alors à son tour entraîner une surcharge du réseau et le mettre sous tension. De même, elles peuvent occasionner un ralentissement, voire un arrêt, des transports qui acheminent le bois. Cela met à mal l’approvisionnement pour le chauffage au bois, qui pourtant se fait fort d’utiliser une énergie renouvelable.
Des canicules de plus en plus fréquentes et régulières
Si on pourrait en déduire que la canicule est une aubaine pour les panneaux solaires, il n’en est rien. En effet, les fortes chaleurs peuvent impacter le rendement des panneaux, car les composants électroniques peuvent subir des surchauffes. Les surchauffes entraînent un ralentissement de la centrale, voire son arrêt, tout en provoquant diverses dégradations, pouvant aller jusqu’à l’incendie.
Enfin, la canicule augmente encore plus les besoins en énergie. Même si des alternatives existent, il est de plus en plus fréquent d’avoir recours aux climatiseurs, notamment dans les logements moins bien isolés qui laisseront entrer la chaleur au sein du foyer, entraînant la précarité énergétique.
Avec ou sans énergie renouvelable, le mieux est de moins consommer. Découvrez les nombreux tips d’Alpiq pour consommer moins et adopter des gestes responsables.