Comment réaliser son bilan carbone individuel ?

Si le bilan carbone personnel prend en compte les émissions de gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique, il s’exprime en CO2e, tous les gaz ayant été rapportés au CO2 en équivalence pour plus de simplicité et d’homogénéité. De fait, chaque individu peut connaître l’impact de son quotidien sur le climat, et pour ce faire, Alpiq vous donne des pistes.

Qu’appelle-t-on l’empreinte carbone d’un individu ?

L’empreinte carbone personnelle est un indicateur permettant de mesurer l’impact des activités d’un individu sur l’environnement. Il prend en compte les émissions de gaz à effet de serre de ce dernier, et c’est l’élément qui permet de savoir combien de CO2 ou CO2e (équivalent CO2 pour plus d’homogénéité) est dégagé, contribuant au réchauffement climatique en retenant le rayonnement solaire.

Cette empreinte carbone entraîne un bilan, et ce dernier peut s’exprimer pour un individu, mais aussi pour une entreprise ou un pays. La France a d’ailleurs des ambitions de réduction de ses émissions d’ici à 2030.

Comment calculer son bilan carbone ?

Il faut prendre en compte l’ensemble des sources d’émissions de gaz à effet de serre pour calculer votre bilan carbone, cela inclut donc : 

  • la consommation d’énergie, 
  • les transports utilisés pour vos déplacements,
  • vos habitudes alimentaires,
  • vos habitudes de consommation au quotidien telles que l’achat de matériel électronique, de vêtements, de produits hygiéniques, etc.

La consommation d'énergie à titre individuel

Qui dit consommation énergétique, dit émission de gaz à effet de serre, surtout si le fonctionnement de votre logement doit puiser dans les énergies fossiles telles que le gaz ou le fioul. De plus, l’extraction et le transport de ces carburants ont eux aussi un impact sur l’environnement, tout comme leur utilisation.

Vous l’aurez compris, les impacts de votre consommation varient, et ce, en fonction notamment de votre mode de chauffage, de l’isolation de votre logement, de la surface de ce dernier, du nombre d’occupants, mais aussi de la présence ou non d’un climatiseur, d’appareils électroménagers ou encore des matériaux qui ont servi à construire votre habitation.

Les différents modes de transport utilisés

La France comptabilise un grand nombre de gaz à effet de serre issus de l’utilisation des moyens de transport. C’est par ailleurs pour cette raison qu’il est demandé de privilégier le covoiturage, de voyager en train ou encore la mise en place de l’électrification des parcs automobiles.

Dans la réalisation de votre bilan carbone, votre mode de déplacement au quotidien est pris en compte, au même titre que vos moyens de transport lors de départ en vacances (comme l’avion par exemple).

La façon dont vous vous alimentez

En effet, si ça ne coule pas de source, il faut savoir qu’une partie de votre empreinte carbone est présente dans votre assiette. Selon l’ADEME, environ un quart de l’empreinte carbone des Français serait présente dans leur consommation alimentaire. Cela est dû à la production (celle de la viande ayant l’impact le plus important) et au transport des aliments.

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Bon à savoir

la consommation de fruits et légumes locaux et de saison vous permet de réduire l’empreinte carbone due à votre alimentation.

Les multiples habitudes de consommation tiennent un rôle

Que ce soit l’achat de vos vêtements, de votre gel douche ou encore de l’étagère de votre bibliothèque tout comme le remplacement de votre réfrigérateur ou de votre lave-linge, ces divers achats ont un impact sur l’environnement et entraînent des émissions de gaz à effet de serre. En effet, bon nombre de ces produits sont fabriqués à l’autre bout de la planète, emballés et transportés pour arriver jusqu’à vous.

Bon à savoir

aujourd’hui, il est relativement simple de donner une deuxième vie à divers produits, et la seconde main peut participer à la réduction de notre empreinte carbone, d’où le droit à la réparation.

Les différentes plateformes pour calculer votre bilan carbone ?

Plusieurs sites mettent à votre disposition des questionnaires afin de vous aider dans le calcul de votre bilan carbone et faire une estimation de ce dernier. Ces différents outils peuvent aussi vous permettre d’obtenir des conseils supplémentaires pour réduire votre empreinte carbone. Par ailleurs, il est préconisé d’atteindre les deux tonnes de CO2e par habitant et par an d’ici à 2050, alors que la moyenne actuelle est d’environ 9,2 tonnes actuellement selon le gouvernement.

Vous pourrez donc retrouver facilement ces différentes propositions pour vous aider : 

  • Nos GEStes Climat : questionnaire public disponible en ligne, porté par l’ADEME,
  • Fondation GoodPlanet : calcul de bilan carbone pour les particuliers, les entreprises ou encore les organisations événementielles. Cette fondation créée par Yann Arthus-Bertrand vous propose un bilan carbone pour une année complète ou pour un voyage. En effet, vous pouvez faire le point sur l'empreinte carbone de votre départ en vacances, et pourquoi pas, chercher à la compenser à votre retour,
  • Henkel : site qui propose de calculer votre empreinte carbone, mais aussi un “test” de compatibilité entre votre mode de vie et les enjeux environnementaux.

Ces derniers sites sont donnés à titre d’exemple, mais il en existe plusieurs. N’hésitez pas à fouiller les différentes possibilités afin de trouver celui qui vous semblera correspondre le plus à vos différentes activités.

Peut-on réduire notre empreinte carbone personnelle ?

En effet, plusieurs paramètres entrent en compte pour réduire potentiellement son empreinte carbone. Par exemple, vous pouvez adopter des écogestes simples mais efficaces à réaliser chez vous (comme par exemple, éteindre les lumières ou encore préférer les douches aux bains…), réduire votre consommation de viande, éviter le gaspillage alimentaire ou encore privilégier le vélo ou la marche à pied pour vos trajets courts.

Si vous arrivez à cette ligne, c’est que vous avez conscience de votre impact environnemental et que la prise de conscience de votre empreinte carbone est quelque chose qui vous touche. La volonté de limiter le réchauffement climatique (+1,5°C) implique que chaque personne se sente concernée par les conséquences de ses actions et essaie de les pallier non pas pour consommer moins, mais pour consommer mieux.

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