Droit à la réparation et économie circulaire : une alternative pour les consommateurs

Dans le contexte de la transition énergétique, la Commission européenne adopte une nouvelle proposition de règles communes : le droit à la réparation. Le but ? Faire des économies tout en réduisant les déchets. Si aujourd’hui, le remplacement est une solution de facilité, cette proposition se porte garante d’une garantie légale plus importante sur les différents appareils et que les consommateurs aient plus d’option de réparation moins coûteuse.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

C’est un modèle de production, mais aussi de consommation, qui implique le partage, la réutilisation, le recyclage et la réparation. Le but est d’augmenter au plus possible le cycle de vie des différents composants et matériaux utilisés dans la fabrication des appareils. Ainsi, la quantité de matières premières est réduite tout comme la production de déchets.

L’économie circulaire rompt avec le système traditionnel, aussi appelé linéaire qui suit une logique simple : prendre / fabriquer / consommer / jeter. Ce dernier implique une grande quantité de matériaux et d’énergie, le tout facilement accessible par des tarifs bon marché.

Le gouvernement, avec cette nouvelle proposition, souhaite aussi lutter contre l’obsolescence programmée afin d’encourager le consommateur à la réparation plutôt qu’au rachat.

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Bon à savoir

En 2022, une série de mesures ont été publiées par la Commission pour tendre vers une économie circulaire, notamment par le biais d’une dynamisation de produits durables pour une transition verte.

Les avantages de l’économie circulaire

En effet, il est important de connaître les tenants et les aboutissants de l’économie circulaire afin d’en comprendre tous les bienfaits. Alors, pourquoi vouloir passer sur une économie circulaire ?

La protection de l'environnement 

Le compostage, le recyclage et la réutilisation des appareils empêcheraient une augmentation de l’utilisation de ressources naturelles, cela limiterait l’impact sur la biodiversité.

La création de produits plus durables et plus efficaces réduirait notablement les émissions de gaz à effet de serre dus aux procédés industriels de fabrication.

Enfin, si le consommateur répare plutôt que jeter, la production de déchets réduira d’elle-même.

Bon à savoir

En 2022, une proposition de règles sur les emballages a été faite pour améliorer leur conception. La Commission souhaite alors introduire le plus possible des emballages réutilisables et recyclables pour entrer notamment dans le développement durable.

Une réduction de dépendance aux matières premières

Les matières premières que nous puisons pour la fabrication de nos différents équipements ne sont pas inépuisables, et pourtant, la population mondiale augmente. L’Union européenne, comme beaucoup, fait appel à l’importation de matières premières pour ses fabrications, et l’importation est plus importante que l’exportation, ce qui crée un déficit.

Le recyclage des matières premières permet de pallier les risques de volatilité des prix due à la valeur de l’import/ export.

Des économies pour le consommateur

L’économie circulaire permet non seulement la refonte des matières premières, mais aussi des équipements plus fiables et durables. De fait, le consommateur économise de l'argent au long terme avec une qualité de vie plus appréciable.

De même, cette refonte entraîne une recherche plus soutenue dans l’innovation et pourrait ainsi stimuler la création d’emplois, tant dans le recyclage que dans la confection.

Le droit à la réparation : c’est quoi ?

Dès 2020, la Commission européenne a mis en place plusieurs mesures, toutes inscrites dans le Plan d’action pour l’économie circulaire (PAEC), ce dernier inclut quelques mesures sur le droit à la réparation qui ont été renforcées cette année.

Prime à la réparation : comment ça marche ?

Une prime à la réparation, aussi appelée bonus à la réparation, s’applique à une liste de catégories d'appareils. Cette liste tend à une extension jusqu’en 2025. Ce bonus s’applique exclusivement aux produits qui ne sont plus sous garantie et est composé d’un forfait variant de 10 à 90 € en fonction du type d’appareil. Selon le calcul, ce dernier devrait représenter environ 20% de la facture de réparation.

Pour bénéficier de ce bonus à la réparation, vous devez passer par un réparateur labellisé QualiRépar. Ce dernier peut être du service après vente du magasin où vous avez acheté votre appareil ou bien un artisan. Un annuaire est disponible en ligne. C’est une des conditions demandées pour être éligible au bonus qui s’applique directement sur la facture du réparateur qui intervient sur votre équipement.

A savoir : 

Les équipements toujours sous garantie ne sont pas éligibles au bonus à la réparation. De même, s’il s’agit d’un usage non conforme de l’appareil, la réparation de la panne ne sera pas prise en charge. Enfin, si le prix de la réparation est inférieur au montant du bonus qui vous est proposé, ce dernier ne sera pas alloué à la facture de réparation.

Vous pouvez faire réparer votre appareil par :

  • des artisans réparateurs, industriels ou indépendants tant qu’ils ont le label agréé
  • un service après-vente (SAV) propre aux fabricants ou aux distributeurs ;
  • une entreprise ou une plateforme de réparation labellisée QualiRépar.
Bon à savoir

Vous pouvez aussi faire des économies et un geste pour la planète en changeant de fournisseur. N’hésitez pas à découvrir l’offre que propose Alpiq, adaptable en fonction de vos convictions, qui vous fait bénéficier d’une remise sur le prix du kilowattheure.

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