Le plan France Relance
Le plan France Relance est évoqué pour la première fois le 14 juillet 2020 par le Président de la République Emmanuel Macron. Il représente un investissement de 100 milliards d’euros (dont 40 milliards de contribution au niveau européen).
Ce plan a été mis en place afin de faciliter la reprise économique de la France suite à la crise sanitaire liée au Covid-19 et aux différentes mesures mises en place pour lutter contre la propagation du virus (et notamment les confinements successifs).
« La véritable ambition de France Relance n’est pas tant dans l’importance des moyens mobilisés (…) que dans la philosophie de transformation qui sous-tend le plan. (…) C’est le choix que nous faisons, celui de l’avenir, de la projection. » précise Emmanuel Macron.
France Relance repose ainsi sur trois piliers phares :
- Une relance écologique : c’est le premier pilier fondateur du plan France Relance. Presqu’un tiers des financements y sont consacrés (30 milliards d’euros). Elle intervient à plusieurs niveaux : la transformation des exploitations agricoles, le développement de moyens de transport moins polluants, la rénovation énergétique des logements et des bâtiments… ;
- Une relance industrielle : c’est le second pilier de France Relance. 34 milliards d’euros ont été investis dans des industries stratégiques comme l’automobile, l’aéronautique, la santé, les biotechnologies… ;
- Une relance solidaire : 36 milliards d’euros ont été dédiés au soutien des jeunes. De nombreux moyens ont été mobilisés en matière d’accès à l’emploi, d’aide aux ménages les plus modestes et aux personnes en situation de handicap…
Rénovation énergétique des logements : trois enjeux majeurs
Nous l’avons vu précédemment, la rénovation énergétique des logements (et des bâtiments en général) représente le premier levier pour répondre aux enjeux en matière de transition énergétique, à travers trois objectifs majeurs : lutter contre les effets néfastes du réchauffement climatique, préserver le pouvoir d’achat des Français et améliorer leur qualité de vie. On vous explique en détail.
Lutter contre le changement climatique
Savez-vous qu’en France, le secteur du bâtiment représente à lui seul 17 % des émissions de CO² (chiffres 2019) et près de 45 % de la consommation d’énergie finale (à titre de comparaison, le secteur du transport représente 44 % de la consommation d’énergie finale) ?
Or, la France s’est engagée, dans le cadre de l’Accord de Paris, à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 (l’objectif étant de limiter le réchauffement climatique au niveau mondial à 1,5°C).
Pour y parvenir, la France doit non seulement réduire considérablement ses émissions de CO² (diviser par 6 les émissions d’ici 2050 par rapport au niveau de 1990), mais aussi décarboner sa production d’énergie à horizon 2050.
Le secteur de l’immobilier a donc un rôle essentiel à jouer dans l’atteinte de ces objectifs.
Soutenir le pouvoir d’achat des Français
Qui dit rénovation énergétique des logements dit… des logements moins énergivores et donc des Français qui réduisent leurs dépenses en énergie. On vous explique.
Savez-vous qu’en France, au 1er janvier 2023, l’ONRE (l’Observatoire national de la rénovation énergétique) comptait 6,6 millions logements considérés comme passoires thermiques (des logements classés F ou G sur le Diagnostic de performance énergétique ou DPE et donc très peu performants sur l’aspect énergétique) ?
Le Gouvernement fait donc évoluer la réglementation de façon à inciter les propriétaires de passoires thermiques à rénover leur logement pour qu’ils soient plus performants sur le plan énergétique et que leurs occupants puissent réduire le montant de leur facture.
Par exemple :
- Depuis le 1er juillet 2021, le DPE est devenu opposable et obligatoire ;
- Dès 2023, les loyers des passoires thermiques mises en location sont gelés tant que les travaux de rénovation énergétique ne sont pas réalisés ;
- Les logements classés G seront interdits à la location dès 2025, etc.
Toutes ces mesures ont pour but de préserver le pouvoir d’achat des Français, dans un contexte où le prix de l’énergie est particulièrement élevé.
Améliorer la qualité de vie des Français
Améliorer les performances énergétiques d’un logement, c’est aussi améliorer le confort et la qualité de vie de ses occupants et lutter contre la précarité énergétique.
Selon les chiffres de l’ONPE (l’Observatoire National de la Précarité Énergétique) :
- 26 % des Français ont déclaré avoir souffert du froid au cours de l’hiver 2022-2023 (dont 42 % pour des raisons financières) ;
- 79 % des Français ont déclaré avoir réduit le chauffage chez eux pour réduire le montant de leur facture (au cours de l’hiver 2022-2023) ;
- 12 % des Français aux revenus les plus modestes ont dépensé plus de 8 % de leurs revenus uniquement pour payer leurs factures énergétiques (en 2021).
Or, rendre les logements moins énergivores permet à leurs occupants de moins consommer d’énergie, notamment pour se chauffer l’hiver, et donc de réduire considérablement leur facture d’énergie annuelle.
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