4 conseils pour réduire l’impact environnemental de ses vacances

De plus en plus de touristes français souhaitent réduire l’impact environnemental de leurs vacances. Selon une étude réalisée par l’Ifop (l’Institut français d’opinion publique) en 2021, 44 % d’entre eux se disaient même prêts à payer leurs vacances plus chères pour voyager de façon plus respectueuse de l’environnement. Quelles sont les solutions pour y parvenir ? Nos conseils dans cet article.

Quelques chiffres liés au tourisme en France

Selon l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, le tourisme en France représente environ 8 % du PIB national et 2 millions d’emplois. 

Malheureusement, le tourisme a aussi un fort impact environnemental puisque les activités liées au transport, à la restauration et à l’hébergement des touristes sont responsables de 11 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) au niveau national. Et plus précisément :

  • Le transport est le premier poste d’émissions de GES. Il représente 91 MtCOeq produites, c’est-à-dire 77 % des émissions de GES liées au tourisme en France ;
  • La restauration et les achats de biens représentent 13 % du total des émissions de GES liées au tourisme ;
  • L’hébergement représente quant à lui 7 % des émissions totales de GES liées au tourisme. L’hébergement non marchand (en résidence secondaire) représente 56 % des émissions de GES liées à l’hébergement, contre 36 % pour l’hébergement marchand (en hôtel ou en résidence de vacances par exemple) et 7 % pour les locations saisonnières (hébergements touristiques proposées par des particuliers sur des plateformes en ligne).

De même, le tourisme entraîne de fortes pressions sur les ressources naturelles de certaines zones très touristiques. En France, les destinations les plus fréquentées pendant les vacances subissent même : 

  • Une consommation annuelle en eau multipliée par trois ;
  • Une consommation d’énergie annuelle multipliée par quatre ;
  • Une augmentation de + 27 % de la production de déchets.
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Le saviez-vous ?

Pour accompagner les acteurs du tourisme dans la transition écologique, le gouvernement français a lancé le Fonds Tourisme Durable, piloté par l’ADEME. Les professionnels du tourisme éligibles pourront alors bénéficier d’une aide financière afin de réduire l’impact environnemental lié à leurs activités touristiques.

4 conseils pour limiter votre empreinte carbone en vacances

Vous souhaitez réduire l’impact environnemental de vos vacances ? Voici 4 conseils pour y parvenir.

Remplissez bien vos bagages

Si vous partez en voiture, plus vous êtes chargé, plus vous consommerez, et donc émettrez de CO², sur le trajet. Pareil pour l’avion. Pensez donc à ne prendre avec vous que le nécessaire

Investissez dans des produits cosmétiques respectueux de l’environnement, certifiés grâce à des labels spécifiques. Une crème solaire de mauvaise qualité polluera l’eau de mer dans laquelle vous irez vous baigner cet été.

N’emportez aucun emballage carton ou plastique (pour le dentifrice ou vos crèmes par exemple), surtout si le pays dans lequel vous partez n’a pas de système de gestion des déchets.

Bon à savoir

Vous souhaitez encore plus de conseils pour voyager à moindre impact environnemental ? Découvrez le tuto pratique de l’ADEME « Vive les vacances ! ».

Éviter les trajets en avion

Savez-vous que l’avion et la voiture sont les moyens de transport privilégiés pour partir en vacances ? Or, les trajets en avion représentent 40 % des émissions totales de CO² émises par le transport touristique, contre 32 % pour la voiture. 

Pour limiter votre impact environnemental pendant vos vacances, privilégiez plutôt les trajets en train ou en bus.

L’association Greenpeace met à la disposition des consommateurs un outil en ligne qui permet de trouver le voyage écologique qui leur convient. Il suffit de préciser la durée du séjour souhaitée et l’outil vous propose alors des idées de destinations et vous renseigne sur comment s’y rendre de la façon la plus écologique possible.

Le saviez-vous ?

Un trajet Paris-Bordeaux réalisé en train émet 37 fois moins de CO² qu’en voiture et 42 fois moins qu’en avion.

Choisir des vacances et des activités écoresponsables

Pour voyager écoresponsable, choisissez votre hébergement et vos activités en fonction. 

Pour l’hébergement par exemple, privilégiez des établissements (camping, gîte, hôtel) labellisés « Écolabel européen », « Gîtes Panda », « Écogîte »… Adressez-vous à des plateformes écoresponsables comme Greengo ou Wegogreenr par exemple, sur lesquelles vous pouvez louer des hébergements respectueux de l’environnement : bivouac nomade, cabane en bois, écolodge, tiny house, roulotte écologique, dôme en pleine nature, etc.

Évitez les activités polluantes et qui perturbent la faune et la flore, comme les sports motorisés (le jet-ski ou le quad par exemple). Privilégiez la randonnée, le vélo. Optez pour une balade en kayak ou un atelier participatif à la ferme, etc.

Les écogestes à adopter/conserver

En vacances, il est essentiel de conserver les bonnes pratiques que vous adoptez déjà au quotidien à la maison : 

  • Économisez l’eau, toujours précieuse et même rare dans certains pays. Évitez les bains et les douches trop longues ;
  • Si vous séjournez à l’hôtel, ne demandez pas à changer de serviettes tous les jours ;
  • Consommez local et de saison en vous approvisionnant chez des producteurs et fournisseurs locaux ;
  • Privilégiez la marche à pied, le vélo ou les transports en commun pour vos excursions ;
  • Utilisez la climatisation avec parcimonie et éteignez-la si vous n’êtes plus dans la pièce ou le logement ;
  • Si vous partez randonner, ne laissez aucun déchet derrière vous, prenez un sac pour pouvoir ramener et trier vos déchets une fois rentré. 
Bon à savoir

En vacances, comme à la maison, adoptez des écogestes pour réduire votre consommation d’énergie et préserver la Planète ! Et en plus, c’est bon pour votre portefeuille. Et pour faire encore plus d’économies au quotidien, souscrivez une offre d’électricité moins chère. Chez Alpiq par exemple, vous bénéficiez d’une remise de 4 % sur le prix du kWh HT par rapport au tarif bleu d’EDF.

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