Quelle alimentation éco-responsable adopter en vacances ?

Vous vous demandez quel est l’impact de l’alimentation sur l’environnement ? Que vous passiez les vacances en France ou à l’étranger, la règle est la même : privilégiez des produits locaux plutôt que des denrées importées. En effet, le transport est fortement émetteur de gaz à effet de serre. Lorsque vous consommez une banane cultivée en Afrique du Sud, vous alourdissez votre empreinte carbone. A la place, testez les spécialités de la région. En plus de faire du bien à la planète, vous pouvez faire des découvertes étonnantes et de superbes souvenirs.

Attention : certains restaurants touristiques prétendent proposer de la cuisine locale alors que leurs produits sont surgelés. Par ailleurs, il serait dommage de céder aux sirènes de la fast-food en déjeunant chez MacDo si vous êtes en voyage dans un autre pays. Bref, en vacances, devenez locavore ! 

Deuxième astuce pour une alimentation éco-responsable pendant vos congés : manger de saison. En effet, d’après l’Ademe “la production de légumes hors saison, cultivés sous serres chauffées, émet jusqu'à 15 fois plus de CO2 qu'une culture en plein champ.”

Si vous prévoyez des vacances à l’étranger, et que vous n’êtes pas coutumier des produits de saison locaux, c’est l’occasion de faire quelques recherches préalables sur internet. Une fois sur place, vous pouvez également poser la question aux habitants ou aux commerçants. L’occasion de nouer des liens avec les “autochtones”. Qui sait, peut-être vous proposeront-ils de cuisiner pour vous afin de vous faire découvrir la culture locale !

Le gaspillage alimentaire est une plaie pour l’environnement. D’après l’Ademe, un établissement de restauration collective servant 500 clients jette en moyenne entre 15 et 20 tonnes de nourriture par an. 

Pendant les vacances, on a tendance à aller davantage au restaurant. Alors comment limiter le gaspillage dans ces structures ? C’est simple : 

• n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre : commencez par commander de petites portions. Vous pourrez toujours re-commander plus tard si vous avez toujours faim ; 
• demandez un doggy bag : si vous n’arrivez pas à terminer votre assiette, demandez au serveur de vous faire un panier à emporter… sinon, c’est direction la poubelle ! 

Vous n’avez pas le budget pour aller au restaurant cet été ? Même à l’hôtel, si la chambre dispose d’une kitchenette, vous pouvez réduire le gaspillage alimentaire ! Voici comment : 

• dressez une liste de produits à  acheter et n’y dérogez pas ; 
• avant de vous rendre au supermarché, assurez-vous d’avoir le ventre bien rempli pour ne pas craquer sur un aliment non prévu dans la liste ; 
• cuisinez les restes : un vrai écogeste.

Manger bio, c’est toujours une bonne idée ! Encore faut-il s’assurer que le produit bénéficie bien de ce label. En Europe, c’est facile, ce dernier est le même qu’en France, à avoir “AB” pour “agriculture biologique”. La différence ? L’étiquette est représentée par une feuille verte dont les contours sont des petites étoiles blanches.

Par-delà les frontières de l’UE, l’exercice se corse un peu. Alpiq vous recommande les labels FairTrade, Rainforest Alliance et UTZ Certified qui disposent d’une dimension sociale et éthique.

Enfin, vous pouvez télécharger Yuka, une application qui permet de scanner le code-barre de l’aliment et d’obtenir des informations sur ses propriétés nutritionnelles. Attention, l’app n’est pour le moment disponible qu'en Belgique, Suisse, Luxembourg, Espagne, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Irlande, Etats-Unis, Canada et Australie.

Autre conseil pour consommer responsable en juillet-août : pensez systématiquement à ramasser vos déchets plastiques (ou autres) après avoir mangé. En effet, les français jettent 1,2 millions de tonnes d’emballages plastiques par an. Et une trop grande partie se retrouve dans la nature ! Il n’est malheureusement pas rare de voir des restes non biodégradables près des feux de camp, suite à un barbecue sur la plage entre amis.

Pour lutter contre la prolifération de plastique dans les océans : 

• achetez en vrac ; 
• troquez la bouteille en plastique par une gourde en métal ; 
• apportez un sac en toile en supermarché pour ne pas utiliser de sac plastique.

Il fait bon, il fait chaud et vous rêvez d’une salade pour vous rafraîchir. Cela tombe bien ! La consommation de viande et de poisson pollue bien plus que l’alimentation végétarienne ou végane. 

A titre de comparaison : 

• une salade de tomates de saison, un steak frite et une panacotta émettent l’équivalent de 5,19 kilos de CO2 ; 
• contre seulement 1,71 kg de dioxyde de carbone pour une salade verte avec sauce, des lasagnes végétariennes et une tarte tatin. 

Bonne nouvelle : manger moins de protéines d’origine animale ne signifie pas que vous devez arrêter de vous faire plaisir. Il existe une multitude de recettes gourmandes pour flexitariens, intolérants au gluten et autres régimes pauvres en viandes.

Vous souhaitez aller encore plus loin dans la transition écologique ? Cet été, faites le choix d’une électricité d’origine renouvelable et locale avec Alpiq !