Quel est l’impact des pompes à chaleur sur l’environnement ?

Depuis quelques années, on voit fleurir un peu partout des publicités pour les pompes à chaleur. Elles seraient écologiques, respectueuses de l’environnement, et permettraient de réussir sa transition énergétique. Alors, info ou intox ? Alpiq vous dévoile le véritable impact des pompes à chaleur sur l’environnement.

Pompes à chaleur : un impact positif sur l’environnement

Mais d’abord, c’est quoi une pompe à chaleur ? Une pompe à chaleur (PAC) est un appareil qui permet de chauffer un logement ainsi que son eau chaude, et même de le climatiser, selon les modèles.

Pompe à chaleur : une énergie d’origine renouvelable 

Comment la pompe à chaleur fonctionne-elle ? Elle prélève ou pompe de la chaleur (d’où son petit nom) dans un environnement extérieur (air, eau, sol), augmente sa température, et la restitue à l’intérieur du logement. C’est l’inverse pour la production de fraîcheur sur les modèles dits réversibles.

En fonction du type d’environnement où est prélevé la chaleur, il existe plusieurs modèles de pompe à chaleur : 

Vous l’aurez compris, la pompe à chaleur utilise une source d’énergie renouvelable ! En effet, l’air, l’eau et la chaleur présents dans le sol sont inépuisables, contrairement aux énergies fossiles, dont les stocks sont limités. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour l’écologie ! 

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Une empreinte carbone légère pour la pompe à chaleur

Or, qui dit utilisation d’énergie verte, dit empreinte carbone allégée ! En effet, ce sont surtout les systèmes de chauffage qui utilisent du gaz naturel ou du fioul qui émettent des gaz à effet de serre lors de la combustion. Comme il n'y a pas de combustion avec la pompe à chaleur, les émissions de dioxyde de carbone sont limitées.

Une consommation d’énergie raisonnable 

La faible empreinte carbone de la pompe à chaleur sur l’environnement est aussi liée au fait qu’il s’agit d’un appareil très peu énergivore. 

En effet, d’après l’Ademe, une PAC produit en moyenne quatre fois plus de chaleur qu’elle ne consomme d’électricité. Cela revient à dire qu’elle produit plus d’énergie qu’elle n’en utilise ! Des indicateurs de performance permettent de se rendre compte de ces prouesses technologiques.

On parle ainsi souvent de : 

  • coefficient de performance (COP) : soit le rapport entre la quantité de chaleur produite et l’énergie consommée en mode chauffage
  • le coefficient d’efficacité frigorifique (EER) : soit le rapport entre la quantité de froid produite et l’énergie consommée en mode climatisation

Plus ces coefficients sont élevés, plus la pompe à chaleur est efficiente, consomme peu, et donc émet peu de gaz à effet de serre. Pour faire du bien à la planète, optez pour un modèle avec un COP compris entre 3 et 5 environ. 

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Les limites des bienfaits de la pompe à chaleur sur l’environnement

Alors, la pompe à chaleur est-elle irréprochable en matière d’environnement ? En réalité, il existe quelques bémols… qui sont bien vite compensés par tous les avantages de cet appareil. 

Une consommation excessive selon la météo 

Nous l’avons vu, la pompe à chaleur consomme très peu d’énergie pour un rendement optimal. Toutefois, en fonction du lieu où elle est implantée, ou de certaines conditions météorologiques, son efficacité peut être compromise.

Ainsi, dans les régions très froides ou excessivement humides, les performances énergétiques de la PAC peuvent diminuer. En effet, plus la différence entre la température extérieure et celle à l’intérieur du logement est élevée, plus elle consomme d’énergie pour parvenir à la température de consigne. 

Toutefois, pas de panique : même avec des températures négatives, la pompe à chaleur consomme deux fois moins qu’une chaudière ou des radiateurs électriques !

Les fluides frigorigènes de la pompe à chaleur 

Les fluides frigorigènes sont présents dans les pompes à chaleur et dans les climatiseurs. Ce sont eux qui permettent de transporter la chaleur jusqu’au logement, tout en la conservant durablement.

Le problème, c’est qu’en cas de fuite dans l’atmosphère, ces fluides, qui se transforment alors en gaz, sont extrêmement nocifs pour la couche d’ozone. D’après l’Ademe, “en cas de fuite, le fluide frigorigène R410 a un pouvoir de réchauffement sur 100 ans 2038 fois supérieur à celui du CO2”.

Heureusement, ces fluides sont de moins en moins utilisés dans les nouveaux modèles, au profit de nouveaux fluides tels que le propane (R290), l’ammoniac ou encore le dioxyde de carbone ! Par ailleurs, les fuites ne devraient pas avoir lieu si vous faites régulièrement entretenir votre pompe à chaleur par un professionnel certifié, comme l’exige d’ailleurs la loi.

Conséquences d’un mauvais dimensionnement de pompe à chaleur sur la planète

Enfin, la pompe à chaleur peut présenter un risque environnemental si l'installation est mal dimensionnée. Comme pour tout système de chauffage, il est primordial d’éviter les sous-dimensionnements (pour le confort) ainsi que les sur-dimensionnements (pour votre porte-monnaie et la planète). Une pompe à chaleur trop puissante va entraîner une surconsommation d’énergie inutile. Or, l’énergie verte est celle que l’on ne consomme pas ! 

En plus du bon dimensionnement de l’appareil, il est important d’isoler votre logement avant d’installer une pompe à chaleur. Sinon, cela revient à chauffer dans le vide : à chauffer une passoire thermique !

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