Tout savoir sur la classe énergétique d’une maison

Depuis 2011, lorsqu’une annonce immobilière est publiée, celle-ci se doit d’indiquer la classe énergétique du logement mis en vente ou en location sur le marché. Ce classement, de A (la meilleure performance énergétique) à G, (la moins bonne), permet de donner des informations au futur acquéreur ou locataire du logement, notamment sur les travaux de rénovation énergétique à réaliser. Alpiq vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la classe énergétique d’une maison ! 

Qu’est-ce que la classe énergétique d’un logement ?

La classe énergétique d’un logement est l’indicateur de la performance énergétique de ce dernier. Ce système de notation, déjà bien connu pour les appareils électroménager, s'établit en 7 classes énergétique : de A à G. Une maison qui consomme peu d’énergie, car bien isolée, se dotera donc d’une classe énergétique A (vert). A l’inverse, sera noté G (rouge) une véritable passoire énergétique. 

Ces classes énergétiques ne sont pas des données de contrôle de la consommation énergétique du logement, mais une synthèse du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) de l’habitat. Elles sont de précieuses informations pour les propriétaires ou locataires au moment de l’achat, la revente, la location ou la mise en location d’un logement et permettent d’évaluer les futures factures d’énergie et travaux de rénovation à prévoir. A titre d’exemple, une maison économe (de classe A ou B) se vendra en moyenne 6 à 13% plus cher qu’une maison moins performante. 

Nouveau DPE et évolution de la classe énergétique 

Le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet 2021, revoit les calculs des classes énergétiques. Aujourd’hui, la note du logement est calculée en fonction de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre (GES), mais aussi de la consommation de l’éclairage ou autres appareils (comme la ventilation). 

Comment est calculée l’étiquette énergétique d’un logement ?

Pour calculer l’étiquette énergie d’un logement construit à partir de 1948 et chauffé individuellement, est utilisée la méthode de Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements, aussi appelée la méthode 3CL. Cette méthode de calcul prend en compte : 

Cette méthode se base sur un usage standardisé du logement. Comprenez que cette dernière ne se préoccupe pas des différents usages possible de chaque foyer mais utilise un standard qui repose sur différentes hypothèses : 

  • Temps d’occupation du logement 16h par jour durant la semaine et 24h le week-end 
  • Logement inoccupé 1 semaine en hiver et 2 semaines en été 
  • Température intérieure du logement en hiver estimée à 19°C le jour et 17°C la nuit 
  • Une consommation d’eau chaude sanitaire calculée sur la base de la surface habitable du logement 
  • Les données climatiques calculées sur une moyenne de 30 ans et ajustées en fonction de l’altitude et de la distance du littoral 

En revanche, pour l’estimation de l’étiquette énergétique d’un logement construit avant 1948 ou chauffé collectivement, il faudra se baser sur les consommations des trois dernières années en étudiant les factures d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. 

Ces méthodes permettent de classer le logement selon sa consommation annuelle d’énergie en kWh/m². 

Bon à savoir

Si de nombreux simulateurs en ligne existent pour établir votre étiquette énergétique (pratique pour vous donner une idée plus ou moins précise de cette dernière), l’étiquette énergétique officielle de votre logement devra être établie par un diagnostiqueur certifié !

Comment lire l’étiquette énergétique du logement ?

La classe énergétique est estimée en kWh/m2/an, ce qui permet de comparer les logements entre eux. Cette notation permet également de donner une idée du coût lié au fonctionnement du logement, en termes de chauffage, de ventilation ou de production d’eau chaude sanitaire. 

Ainsi, un logement affichant une note A ou B est dit de basse consommation et ne nécessite pas de travaux de rénovation. En revanche, pour des maisons ou appartements notés entre D et G, il faudra certainement faire réaliser des travaux d’isolation, d’étanchéité, voire de modification des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire.

Les notes de A à G dans le détail : 

  • Classe énergétique A 

Un logement de classe A possède une performance énergétique excellente. Sa consommation est inférieure à 50 kWh/m2/an. Aussi, le coût de chauffage estimé pour une maison de 100m2 est inférieur à 250€ par an. 

  • Classe énergétique B 

Un logement de classe B possède une très bonne performance énergétique. Sa consommation est comprise entre 51 et 90 kWh/m2/an et le coût de chauffage estimé pour une maison de 100 m2 est compris entre 250 et 500€.

  • Classe énergétique C et D

Un habitat de classe C ou D possède une bonne performance énergétique et équivaut à un logement dont la consommation est comprise : 

- Pour un logement de classe C entre 91 et 150 kWh/m2/an 

- Entre 151 et 230 kWh/m2/an pour un logement de classe D. 

A titre d’information, le coût de chauffage estimé pour une maison de classe C ou D de 100 m2 est compris entre 501 et 1 150€ par an.  

  • Classe énergétique E

Un logement de classe E possède une performance énergétique moyenne et équivaut à un logement dont la consommation est comprise entre 151 et 230 kWh/m2/an. Le coût de chauffage estimé pour une maison de classe E de 100 m2 est compris entre 1 151 et 1 650 € par an.

  • Classe énergétique F

Un logement de classe F possède une performance faible et équivaut à un logement dont la consommation est comprise entre 331 et 450 kWh/m²/an. Le coût de chauffage estimé pour une maison de classe F de 100 m2 est compris entre 1 651 et 2 250 € par an.

  • Classe énergétique G

Un logement de classe G possède une mauvaise performance énergétique. Sa consommation est supérieure à 450 kWh/m²/an. Le coût de chauffage estimé pour une maison de classe G de 100 m2 est supérieur à 2 250 € par an.

Bon à savoir 

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