Quel est l’impact environnemental des Jeux Olympiques 2024 ?

En 2024, Paris accueillera les Jeux Olympiques d’été. L’occasion pour la ville d’organiser les Jeux les moins polluants de l’histoire. Gestion des infrastructures nécessaires aux compétitions, mobilité des athlètes et des spectateurs, alimentation en énergie de l’événement : tout a été pensé pour diviser par deux les émissions de CO² des Jeux 2024 par rapport aux éditions précédentes.

Des JO basés sur la sobriété énergétique

L’organisation des Jeux Olympiques entraîne inévitablement l’émission d’une certaine quantité de CO². Or, dans un contexte de crise énergétique et de changement climatique, la France a mis en place un plan de sobriété énergétique, applicable à tous les niveaux : collectivités, entreprises, logement, industrie, transports mais aussi le sport.

Les engagements des Jeux de Paris 2024 au sujet de la sobriété énergétique s’appuient sur 4 mesures principales extraites des 40 mesures du plan de sobriété énergétique pour le groupe de travail dédié au sport. Il s’agit des mesures suivantes : 

  • Mesure 36 : prioriser le réseau public de distribution d’électricité et supprimer l’utilisation d’énergie fossile pour les solutions temporaires de secours ;
  • Mesure 37 : optimiser les consommations électriques sur les sites des Jeux de Paris 2024 à travers notamment l’utilisation de LED et de dispositifs basse consommation et la conception des sites de compétition ;
  • Mesure 38 : innover au service de la sobriété et l’efficacité énergétique du sport ;
  • Mesure 39 : livrer des ouvrages olympiques et paralympiques aux meilleurs standards en matière d'éco-conception.

Toutes ces mesures entraînent la mise en place d’actions concrètes pour atteindre l’objectif fixé. Par exemple, en optimisant le format d’organisation des compétitions et en créant des poules de compétitions selon les zones géographiques, il est possible de réduire considérablement les déplacements des athlètes. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

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Un objectif : diviser par deux l’empreinte carbone des JO 2024

Les précédents Jeux Olympiques ont émis en moyenne 3,5 millions de tonnes de CO²

L’objectif des Jeux Olympiques de Paris 2024 est de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport aux éditions précédentes et notamment les Jeux de Londres 2012 et ceux de Rio 2016. 

Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques précise à ce sujet : « Le monde du sport apporte chaque jour la preuve qu’il est capable de se transformer à partir d’un socle de valeurs très fort. […] La dynamique de transition écologique du sport est par ailleurs déjà impulsée via les Jeux de Paris 2024, qui seront les plus écologiques de l’histoire et ce, à travers plusieurs facteurs, une division par deux des émissions de carbone par rapport aux précédentes éditions. »

Comment atteindre l’objectif fixé ?

Pour atteindre l’objectif ambitieux de réduire de moitié l’empreinte carbone des JO 2024 par rapport aux éditions précédentes, Paris 2024 adopte pour la première fois une méthode pensée en amont : l’approche ERC, associée à deux étapes complémentaires.

L’approche ERC, qui vise à prendre en compte l’environnement le plus tôt possible dans la conception d’un projet, se fonde sur 3 étapes clés :  

  • -ÉVITER- un maximum d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en adoptant un concept plus sobre. Par exemple, pour construire les infrastructures nécessaires au bon déroulement des JO 2024, Paris 2024 s’appuie sur 95 % d’infrastructures déjà existantes (ou temporaires) ;
  • -RÉDUIRE- de moitié les émissions grâce à un objectif à ne pas dépasser : soit 1,5 million de tonnes de CO² ;
  • -COMPENSER- au minimum 100 % des émissions de GES liées au JO sur le scope le plus large : c’est-à-dire en tenant compte des impacts directs des Jeux mais aussi des impacts indirects comme les déplacements des spectateurs par exemple.

Pour organiser les JO les plus écoresponsables possibles, Paris 2024 base sa stratégie sur une démarche plus complète : appelée « AERCM ». Il s’agit de la méthode ERC, complétée des axes suivants : 

  • -ANTICIPER- les émissions des jeux de 2024 en s’alignant sur l’Accord de Paris. Pour cela, Paris 2024 s’est doté d’un outil spécifique qui permet d’estimer l’impact carbone des Jeux et qui lui permet de piloter ses choix depuis le moment de sa candidature, et ce, tout au long de la préparation de l’événement ;
  • -MOBILISER- l’ensemble des acteurs de l’écosystème des JO : collectivités, associations, athlètes, partenaires, collaborateurs, mais aussi citoyens. Par exemple, Paris 2024 a lancé sa propre application mobile : « Coach Climat ». L’objectif de cette application est d’accompagner les collaborateurs de Paris 2024 dans la compréhension et la réduction de leur impact environnemental, au niveau professionnel mais aussi personnel. 

Ce nouveau modèle permet donc d’anticiper les émissions de CO² liées à l’organisation des JO 2024 et de les compenser totalement.

Des solutions concrètes

Pour parvenir à diviser par deux les émissions de CO² au cours de l’édition 2024 des JO de Paris, des solutions concrètes ont été retenues. 

Mise en place d’une économie circulaire, mobilité propre pour la flotte olympique, mobilité douce pour les spectateurs, gestion de l’eau, préservation de la biodiversité : tous les leviers sont activés pour permettre d’atteindre l’objectif fixé. 

Mais l’un des leviers les plus importants réside dans l’alimentation électrique de l’événement. À ce titre, Enedis est en charge de raccorder directement les sites des Jeux Olympiques au réseau électrique. Aujourd’hui, la plupart des stades sont raccordés au réseau électrique mais par un seul branchement. Or, ce n’est pas toujours suffisant pour les grands événements sportifs, retransmis en direct. C’est pour cette raison qu’à ce jour, de nombreux organisateurs s’appuient sur des groupes électrogènes fonctionnant généralement au diesel et donc très polluants. Grâce à la solution d’Enedis, les stades bénéficient désormais de deux raccordements au réseau : le raccordement principal et un raccordement de secours. Cette solution à la fois sécurisée et moins polluante servira bien au-delà des JO 2024, pour rendre les futurs grands événements sportifs plus durables également.

Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis déclare à ce sujet : « Enedis apporte son savoir-faire pour rendre concrète l’ambition de Paris 2024 d’organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques les plus responsables de l’histoire, grâce à la qualité du réseau public de distribution d’électricité français. Les infrastructures pérennes mises en œuvre constitueront un héritage pour les territoires et pour le secteur de l’événementiel ».

Bon à savoir

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