Gaz ou électricité : quelle énergie choisir ?

Face à la hausse généralisée du prix de l’énergie, vous cherchez peut-être comment réduire le montant de votre facture. Pour cela, vous vous demandez quelle énergie est la moins chère : le gaz ou l’électricité ? Alpiq répond à votre question. 

Le comparatif des tarifs

Premier élément qui permet d’identifier laquelle des deux énergies entre le gaz et l’électricité est la moins chère : son prix. En France, le prix de référence du gaz et de l’électricité est déterminé par les tarifs réglementés de vente (TRV). 

Tarifs réglementés d’électricité

Le prix de l’électricité en France est défini selon les tarifs réglementés de vente dont le prix est fixé par les pouvoirs publics. Voici, la grille tarifaire de l’offre Tarif Bleu (uniquement commercialisée par le fournisseur historique EDF) :

Prix TTC en option « Base »

Puissance souscrite

Prix de l’abonnement

Prix du kWh

3 kVA

9,47 € TTC / mois

0,2276 € TTC

6 kVA

12,44 € TTC / mois

9 kVA

15,63 € TTC / mois

12 kVA

18,89 € TTC / mois

15 kVA

21,92 € TTC / mois

Tarifs applicables au 1er Août 2023

Les prix repères du gaz en de juillet à décembre 2023

Mois
Prix kWh TTC
Cuisson et eau chaude
Prix kWh TTC
Chauffage
Décembre 2023 0,1270 0,1041
Novembre 2023 0,1208 0,0978
Octobre 2023 0,1162 € 0,0933 €
Septembre 2023 0,1051 € 0,0822 €
Août 2023 0,1070 € 0,0841 €
Juillet 2023 0,1049 € 0,0820 €

Source : CRE - Prix par kWh moyen (en €/kWh)

Les tarifs réglementés de gaz naturel ont pris fin au 30 juin 2023

Le prix du gaz naturel en France était défini selon les tarifs réglementés de vente. 

A la différence du prix de l’électricité, le prix du gaz varie selon le profil du consommateur. Il existe 3 profils principaux : « Base » pour les particuliers qui ne consomment du gaz naturel que pour la cuisson, « B0 », pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire, « B1 » pour la cuisson, l’eau chaude et le chauffage.

Le prix du gaz varie également selon la zone tarifaire, c’est-à-dire le lieu de résidence des clients particuliers. La zone 1 correspond par exemple aux communes de Lyon, Lille, Nantes, Marseille, la zone 2 aux communes de Paris, Toulon, Rennes, la zone 3 Nice, Chartres et Perpignan…

Voici la grille tarifaire correspondant au "bouclier tarifaire" défini par le gouvernement, bloquant le prix TTC des tarifs réglementés de janvier 2023 à juin 2023.

Profil

Base

B0

B1

Type d’utilisation

Cuisson

Cuisson + eaux chaude

Cuisson + eau chaude + chauffage

Prix de l’abonnement annuel

102,94 € TTC / an

257,18 € TTC / an

Prix du kWh

Zone 1

0,12699 € TTC / kWh

0.1035 € TTC / kWh

Zone 2

0,1042 € TTC / kWh

Zone 3

0,1050 € TTC / kWh

Zone 4

0,1057 € TTC / kWh

Zone 5

0,1064 € TTC / kWh

Zone 6

0,1071 € TTC / kWh

Tarifs applicables jusqu'au 30 juin 2023

À n’en juger que par le prix de l’abonnement et le tarif du kWh, le gaz est incontestablement moins cher que l’électricité. Mais d’autres éléments doivent être pris en compte pour savoir réellement laquelle des deux énergies est la moins chère pour vous.

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Le comparatif du pouvoir calorique

Au-delà du prix, il fait également évaluer l’efficacité d’une énergie. Pour le gaz naturel par exemple, on évalue cette efficacité à travers le pouvoir calorifique. 

Le pouvoir calorifique d’un combustible représente la quantité de chaleur dégagée lors de sa combustion. 

Il existe deux types de pouvoir calorifique : 

  • Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) : qui correspond à l’énergie thermique libérée lors de la combustion (complète) d’une unité de gaz, c’est-à-dire à la fois la chaleur dégagée par la combustion (dite la chaleur sensible), mais également la chaleur latente (la chaleur issue de la vapeur d’eau produite par la combustion et condensée) ; 
  • Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) : qui correspond aussi à l’énergie thermique libérée suite à la combustion mais qui exclut la chaleur latente. C’est souvent celui qui est retenu pour comparer l’efficacité thermique des différents combustibles car seules les chaudières à condensation permettent de ré-utiliser la vapeur d’eau créée.

Le pouvoir calorifique varie selon différents critères et notamment le type de gaz naturel distribué : 

  • Le gaz naturel de type B est un gaz naturel avec un pouvoir calorifique « Bas », il est surtout distribué dans le Nord de la France et provient des Pays-Bas ;
  • Le gaz naturel de type H est un gaz naturel avec un pouvoir calorifique « Haut », il est distribué sur tout le reste du territoire national.
Le saviez-vous ?

L’altitude est également un facteur qui influence le pouvoir calorifique d’un gaz naturel : plus l’altitude à laquelle a lieu la combustion est élevée, plus son pouvoir calorifique diminue.

Les sources à favoriser en fonction du besoin

Choisir entre l’électricité et le gaz doit également se faire selon vos besoins. S’il est vrai que l’électricité est plus chère à l’usage que le gaz, il faut savoir que l’installation d’une chaudière est souvent bien plus coûteuse qu’un système de chauffage électrique. Ainsi un chauffage au gaz naturel peut être plus intéressant qu’un chauffage électrique sur la durée puisqu’il faut rentabiliser le coût de l’installation et également pour un logement disposant d’une grande surface. Pour les petites surfaces, un chauffage électrique peut être tout à fait adapté.

Bon à savoir

Vous êtes équipé d’un mode de chauffage électrique et vous souhaitez réduire le montant de votre facture d’électricité ? Souscrivez une offre moins chère. Chez Alpiq par exemple, vous bénéficiez d’une remise de 4 % sur le prix du kWh HT par rapport aux TRV.

La rentabilité

Au-delà du pouvoir calorifique du gaz naturel qui permet d’évaluer ses performances thermiques, il est essentiel de tenir compte du rendement de la chaudière utilisée

Le rendement d’une chaudière correspond au rapport entre la chaleur récupérée par l’équipement et la chaleur libérée par le combustible consommé (généralement calculée d’après le PCI).

Il existe 3 types de chaudières principaux :

  • La chaudière dite « standard » : la chaleur latente issue de la vapeur d’eau créée suite à la combustion du gaz est entièrement perdue ;
  • La chaudière basse température : elle récupère en partie la chaleur latente ;
  • La chaudière à condensation : la chaleur latente est condensée et récupérée par la chaudière, ce qui lui permet d’afficher un rendement particulièrement élevé.
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