Histoire : qui a inventé l’ampoule électrique ?

Si la lumière arrive aujourd’hui jusque chez nous par le biais d’une ampoule électrique, cela n’a pas toujours été le cas. Qui l’a inventée ? Faisons un petit rappel historique sur les hommes qui ont marqué cette évolution scientifique tout en regardant de plus près comment choisir son ampoule. En fonction de votre installation et de vos besoins, vous devrez avoir l'œil.

Quels sont les différents types d’ampoules ?

Si deux types d’ampoules ont été interdits à la vente entre 2010 et 2018, nous allons voir les quatre grands types d’ampoules électriques que vous pouvez retrouver dans vos intérieurs.

Les ampoules électriques à incandescence

L’ampoule à incandescence est la plus classique. Son apparition en 1879 avec un filament de tungstène apporte un éclairage régulier se rapprochant de la lumière du jour.

Le problème de ces ampoules, interdites à la vente depuis 2013, est la consommation de ces dernières. En effet, seulement 5 à 8% de l’énergie consommée créent de la lumière. Le reste de la consommation, quant à lui, produit de la chaleur. C’est ce rendement énergétique très faible qui amènera cette ampoule à sortir de la distribution.

Pour aller plus loin

Quelle que soit la nature de votre ampoule, il vous faut faire attention à votre installation avant votre achat, afin que l’ampoule et la douille soient compatibles. En effet, il existe plusieurs culots, notamment à vis ou à baïonnette.

Les ampoules halogènes

Les lampes halogènes, connues pour leur puissance, ont un meilleur résultat que les ampoules à incandescence. En revanche, cette même puissance oblige les utilisateurs à s’en servir en éclairage indirect. De fait, ce système d’éclairage n’est pas plus rentable, puisque la performance reste finalement identique sans baisser la consommation de l’ampoule en elle-même.

C’est donc, à l’instar de l’ampoule à incandescence, que la Commission européenne a interdit la commercialisation des ampoules halogènes pour faute de rendement énergétique, en 2018.

Les ampoules fluocompactes (ou basse consommation)

La création de ce modèle existe depuis 1974. Cette ampoule reste une alternative aux deux précédentes, mais comporte quelques défauts. Parmi eux, deux problématiques majeures : un allumage lent, et la présence de mercure, qui représente un composant polluant.

En revanche, elle présente une faible consommation, ce qui n’est pas négligeable, et elles ont une capacité d’éclairage plus performante. Si on les appelle ampoules à économie d’énergie, c’est parce que les ampoules fluocompactes consomment jusqu’à cinq fois moins d’électricité qu’une ampoule classique. Une évolution constante de ces dernières apporte constamment une réduction de leurs défauts.

Les ampoules électriques LED

Si les ampoules LED ne datent pas d’hier, elles non plus, il aura fallu des années d’amélioration avant d’arriver au modèle et au prix que nous connaissons aujourd’hui. Leur nom nous vient d’une abréviation de l’anglais Light emitting diode. Plusieurs paramètres rendent l’ampoule LED incontournable sur le marché de l’éclairage aujourd’hui. En effet, en plus de sa longue durée de vie grâce à sa chauffe minimale et à sa résistance aux chocs, nous retrouvons dans ce type d’ampoule une efficacité énergétique supérieure. Son défaut ? La lumière bleue. L’émission de cette dernière laisse quelques recommandations, notamment celle de se tenir à au moins 20 centimètres de la source de lumière.

Le rendement de l’ampoule LED est indiscutable, car, ne chauffant pratiquement pas, elle fonctionne à très faible tension.

Nous retrouvons trois types de LED sur le marché : 

  • l’ampoule LED classique, à puce DIP, cette dernière propose une grande performance à un prix raisonnable ;
  • la LED à puce CMS qui permet de choisir la température de couleur de l’ampoule ;
  • l’ampoule LED à puce High power. Cette dernière, souvent utilisée dans les spots lumineux, est à privilégier pour un éclairage extérieur.
Pour aller plus loin

N’hésitez pas à contrôler l’éclairement lumineux, la température d’éclairage, mais aussi la puissance consommée par l’ampoule LED avant de faire votre choix.

Mais qui donc a inventé l’ampoule électrique ?

En effet, si comme moi vous avez un souvenir de vos cours d’histoire, vous répondrez assez rapidement Thomas Edison. Et pourtant…

L'apparition de la première ampoule 

En effet, la première ampoule est ancienne, et est originaire d’un électricien britannique, James Bowman Lindsay, qui a pensé et expérimenté l’ampoule à incandescence dès 1835. Son projet sera ensuite repris par un autre Britannique, Joseph Swan, dans les années soixante. Ce dernier réalise en effet une prouesse : il prolonge la durée de vie du filament par un maintien sous vide de ce dernier.

De fait, le procédé de l’ampoule consiste à porter un filament à haute température dans un flacon de verre dépourvu d’oxygène. Le mot ampoule nous vient du latin “ampulla", signifiant “petit flacon”.

La problématique était la durée de vie de l’ampoule, et de fait, son coût. Le filament, extrêmement sensible, a dû alors varier de nombreuses fois au niveau de sa composition, en passant notamment par le papier et le bambou.

L’arrivée de Thomas Edison

Thomas Edison fait partie de ceux qui ont contribué à l’invention de l’ampoule à incandescence. Après des années de recherches et une volonté accrue de perfectionner cette dernière, c’est en 1879 que Thomas Edison y parvient et propose sa confection à échelle industrielle. À cette date, la durée de vie de l’ampoule est de 14h en éclairage, ce qui représente un record et fait gagner un brevet à Thomas Edison.

En 1884, avec l’arrivée de l’ingénieur afro-américain Lewis Howard Latimer au sein de sa société General Electric Company, Thomas Edison apportera à l’ampoule la durée de vie qu’on lui a connue grâce au filament carbone puis, en 1904, au filament tungstène.

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Pour aller plus loin

Nous parlions de rendement, et Alpiq vous propose quelques tips pour faire baisser votre consommation d’énergie, à l’instar de l’ampoule. Retrouvez de bons conseils, en plus de celui d’éteindre la lumière des pièces non occupées.

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