Combien consomme une VMC

Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) permettent à l’air présent dans un logement de suivre un circuit logique en entrant via des entrées d’air et en sortant via des bouches d’extraction ou des conduits spécifiques (l’air extrait du logement est dit « vicié »). 

Généralement, l’air entre dans le logement par les pièces de vie (le salon, les chambres) et ressort au niveau des pièces de service comme la cuisine ou la salle de bains par exemple. 

Il existe deux principaux types de ventilations mécaniques contrôlées (VMC) : la VMC simple flux ou la VMC double flux. 

La VMC simple flux est celle que l’on retrouve le plus fréquemment dans les logements. Il en existe deux modèles : 

• La VMC simple flux autoréglable : elle dispose d’un débit d’air constant qui ne varie pas, ni en fonction des conditions intérieures (taux d’humidité, nombre d’occupants), ni en fonction des conditions extérieures (pluie, vent) ; 
• La VMC hygroréglable : dont le débit d’air varie selon le taux d’humidité intérieur, ce qui permet de garantir que l’air très humide soit rapidement évacuer du logement. 

La VMC double flux permet quant à elle de récupérer la chaleur de l’air vicié (l’air extrait du logement) et de l’utiliser pour réchauffer l’air qui provient de l’extérieur : 

• Un premier réseau fait entrer de l’air « neuf » dans les pièces à vivre du logement. L’air extérieur est filtré et préchauffé grâce à un échangeur de chaleur et diffusé grâce à un ventilateur dans le logement ;
• Un second réseau récupère quant à lui l’air extrait depuis les pièces de service. 

Source : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/systeme-ventilation-choisir

La consommation électrique d’une VMC varie selon différents critères :

• Le type de VMC choisi (simple ou double flux, autoréglable ou hygroréglable) ;
• La puissance de la VMC ;
• La vitesse d’utilisation (petite ou grande vitesse) ;
• La surface habitable du logement (et le nombre de pièces à ventiler) ;
• La classe énergétique du logement (et plus spécifiquement, la qualité de son isolation) ;
• La température ambiante ;
• La fréquence à laquelle l’air est renouvelé à l’intérieur du logement (aération), etc.

La consommation électrique moyenne d’une VMC est généralement calculée en W-Th-C. Il s’agit d’une puissance moyenne pondérée, calculée en mesurant la consommation de la VMC à petite vitesse pendant 22 heures et à grande vitesse pendant 2 heures.

Lorsque vous choisissez un modèle de VMC, les caractéristiques du modèle précisées sur la fiche descriptive du produit, vous renseignent généralement sur la consommation électrique moyenne de la VMC, ainsi que la consommation en petite vitesse (indiquée en Watts) et en grande vitesse. 

Cela vous permet de comparer un modèle de VMC par rapport à un autre facilement, notamment en termes de consommation électrique. 

Pour calculer précisément la consommation électrique de votre VMC, vous devez appliquer une formule qui tient compte de la puissance de l’équipement et du temps d’utilisation. 

Admettons que votre VMC consomme 50 watts (soit 0,05 kW) et qu’elle fonctionne en permanence durant la journée. Sa consommation sur une année est alors estimée à :

0,05 x 24 x 365 = 438 kWh par an.

Pour obtenir le coût annuel de cette consommation, il vous suffit ensuite de multiplier le nombre de kWh consommés par le prix du kWh d’électricité. 

Admettons que vous ayez souscrit un contrat au tarif bleu d’EDF, en option Base (pour une puissance souscrite de 9 kVA), cela signifie que le prix du kWh s’élève à 0,2516 € TTC (tarif applicable au 1^er février 2024). La consommation de votre VMC vous coûte donc 438 x 0,2516 € = 110,20 € TTC par an. 

Il existe plusieurs solutions pour réduire la consommation électrique de votre VMC et réaliser des économies sur votre budget énergie :

• Choisir un modèle de VMC plus performant et donc moins énergivore ;
• Bien entretenir votre VMC (et notamment nettoyer les bouches d’extraction, les filtres et les entrées d’air régulièrement) ;
• Mieux isoler votre logement pour mieux réguler la température ambiante ;
• Aérer votre logement régulièrement pour renouveler l’air ;
• Souscrire une offre d’électricité moins chère et/ou à prix fixe.