Quel est le mix énergétique français ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit point définition s’impose ! 

Le mix énergétique, aussi appelé bouquet énergétique, est la répartition des différentes sources d’énergies dont un pays dispose pour satisfaire ses besoins en énergies. Le mix énergétique prend en compte les énergies fossiles (tel que le pétrole, le gaz naturel ou le charbon), l’énergie nucléaire ainsi que les différentes énergies renouvelables (éolienne, hydraulique, solaire…). Toutes sont utilisées pour subvenir à nos besoins en électricité, carburant ou chauffage.

Au niveau international, les énergies fossiles dominent largement le bouquet énergétique primaire puisqu’elles représentent 81 % du bouquet énergétique (selon le SDES). 
Attention toutefois à ne pas confondre le mix énergétique avec le mix électrique. Les deux termes sont proches mais ne signifient pas la même chose.
Selon la définition de RTE, le mix électrique se définit comme « l’ensemble des sources d’énergie nécessaires à la production d’électricité d’un pays. » En France, le mix électrique est principalement composé d’énergie nucléaire et d’énergies renouvelables électriques.
Le mix énergétique quant à lui inclut non seulement le mix électrique, mais aussi, toutes les autres sources d’énergies qui répondent aux besoins énergétiques des différents secteurs du pays, comme les énergies fossiles ou encore les énergies renouvelables thermiques.

Ne pas confondre mix énergétique et mix électrique 

Si les termes “mix énergétique” et “mix électrique” se ressemblent, ils n’en sont pas moins bien différents.  En effet, le mix électrique définit la part des différentes sources d’énergie présentent dans la production d’électricité. Ce dernier n’intègre pas les problématiques liées à l’énergie des transports et autres secteurs tels que l’industrie ou l’habitat. 

La France ne fait pas exception : la majorité de l’énergie finale à usage énergétique consommée provient encore des énergies fossiles en 2024. En détail, selon le SDES (Statistique publique de l’énergie, des transports, du logement et de l’environnement), le mix énergétique de la France en 2024 se composait de : 

• 38 % de pétrole ;
• 26 % d’électricité (nucléaire et EnR électriques) ;
• 19 % de gaz naturel ;
• 14 % d’énergies renouvelables (EnR) thermiques et de déchets ;
• 3 % de la chaleur commercialisée ;
• Moins de 1 de charbon.

Le bilan ? La plupart des usages énergétiques du pays sont encore non électriques : 26 % de l’énergie finale consommée, contre encore plus de 60 % pour les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Quant aux énergies renouvelables thermiques ? Elles représentent moins de 15 % du mix énergétique français.

(Source : SDES – Chiffres clés de l’énergie - Édition 2025).

La France est l’un des premiers pays à s’être engagé à atteindre la neutralité carbone à travers la loi énergie climat du 8 novembre 2019.
Pour atteindre la neutralité carbone, le Gouvernement a mis en œuvre une feuille de route détaillant les mesures phares en mettre en œuvre pour réduire les émissions de CO2 liés à la consommation et à la production d’énergie en France. 

2 grands leviers ont été définis pour y parvenir :

• Réduire la consommation d’énergie en France dans tous les secteurs : bâtiment, transports, industrie, agriculture… ;
• Diversifier le mix énergétique en le faisant évoluer vers une énergie totalement décarbonée et en favorisant les EnR. La diversification du mix énergétique français est également essentielle pour assurer davantage de résilience face aux aléas énergétiques.

Les objectifs de la France en matière de transition énergétique

Pour réduire son impact sur l’environnement et amorcer une transition énergétique efficace sur le long terme, la France s’est fixé un certain nombre d’objectifs clairs, notamment à travers la loi sur l'énergie et le climat, la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), ou encore la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie).
Voici les principaux objectifs qu’elle s’est fixés en matière de transition
énergétique :

• Baisser de 30 % sa consommation d’énergie en 2030 par rapport à 2012 (50 % en 2050) ;
• Passer la part de la consommation d’énergie fossile finale à 42 % en 2030 (contre 60 % en 2022) ;
• Augmenter de 40 % l’usage des biocarburants d’ici 2030 par rapport à 2019 ;
• Multiplier par 3,5 à 5 la puissance photovoltaïque installée en 2023 à horizon 2035 ;
• Multiplier par deux la consommation de chaleur renouvelable et de récupération entre 2022 et 2035, etc, (Source Planifier une France décarbonée - Mise en consultation du public de la programmation pluriannuelle de l’énergie)

Des objectifs ambitieux qui s’accompagnent d’actions : avec l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments résidentiels et du tertiaire et les solutions de transports plus vertes, qui représentaient respectivement 30 %, 15 % et 33 % de la consommation finale énergétique en 2024. 

Consommateurs et mix énergétique

Pour permettre aux particuliers de participer activement à la transition énergétique en réalisant des travaux de rénovation énergétique, optant pour des moyens de chauffage plus propres ou en choisissant un mode de transport électrique… Des aides de l’Etat ont été mises en place. Ces actions permettent de modifier peu à peu le mix énergétique de la France mais aussi, pour les consommateurs, de faire des économies. 

Optez pour une offre d’électricité verte  

Aussi, pour participer à la transition énergétique, vous pouvez changer votre contrat d’énergie et opter pour une offre d’électricité verte. Certifiée par les Garanties d’Origine, vous êtes ainsi assuré que l’équivalent en énergie renouvelable de votre consommation électrique est injecté sur le réseau. Et en choisissant Alpiq pour votre contrat d’énergie, vous pouvez même choisir l’origine et le moyen de production de votre électricité verte !